Influenza Aviaire : Passage au risque élevé
Suite à l’augmentation de cas d’IAHP en France, le territoire métropolitain est passé du risque « modéré » à « élevé » à compter du 22 octobre 2025 pour renforcer la protection des élevages avicoles. Cette décision entraîne la mise en œuvre des mesures de prévention et de biosécurité renforcées suivantes :
Mise à l’abri ou claustration des oiseaux dans toute la France métropolitaine
Au risque « élevé », la claustration ou la mise à l’abri s’applique pour toutes les volailles et oiseaux captifs de la France métropolitaine.
- Dans les établissements de moins de 50 volailles ou oiseaux captifs, les oiseaux sont « claustrés ou protégés par des filets» sauf deux dérogations envisageables pour les zoos (après analyse du risque) et « les oiseaux de chasse au vol ou d’effarouchement ».
- Dans les établissements ≥ 50 volailles, les oiseaux sont mis à l’abri dans un bâtiment fermé mais avec de nombreuses dérogations détaillées ci-dessous et toujours avec une alimentation et un abreuvement qui évitent tout contact avec la faune sauvage.
Dans une zone à risque de diffusion (ZRD) [forte densité d’élevages]
- Un dépistage virologique, à la charge des éleveurs, est requis pour tout mouvement de palmipèdes prêts à engraisser, futurs reproducteurs ou reproducteurs entre deux sites avec des prélèvements datant de moins de 72 heures.
- L’accès d’intervenants extérieurs à un élevage est limité aux « situations d’urgence et de stricte nécessité » avec des véhicules désinfectés à l’entrée et à la sortie.
Autres mesures applicables au niveau du risque élevé (sur tout le territoire)
- Les véhicules transportant des palmipèdes [≥ 3 jours d’âge] sont bâchés (sauf canicule) pour éviter les pertes de plumes et de duvets.
- Les rassemblements d’oiseaux sont interdits avec des dérogations possibles pour les oiseaux de volières (sans contact avec la faune sauvage) ou les pigeons.
- Des restrictions s’appliquent aux mouvements de gibier à plumes détenus dans les zones humides (ZRP) avec un examen clinique vétérinaire favorable dans le mois précédant le mouvement (+ dépistage virologique IAHP dans les 15 jours précédents s’il s’agit de canards ou d’anatidés).
- Les compétitions de pigeons voyageurs sont interdites (jusqu’au 31 mars 2026).
- Des restrictions plus sévères s’appliquent aussi au transport et à l’utilisation d’oiseaux appelants pour la chasse. Les lâchers de gibier de la famille des anatidés (canards…) sont interdits.
A Télécharger : > les fiches reflexe pour les particuliers et les professionnels
Par ailleurs, si vous trouvez des oiseaux sauvages à l’agonie ou décédés (entre autres, grues ou autres oiseaux migrateurs), ne les touchez pas et contactez l’OFB ou le réseau SAGIR. Ils aiguilleront l’animal vers un centre de faune sauvage ou un vétérinaire pour euthanasie et analyse si l’animal est souffrant ou directement vers le service public d’équarrissage si c’est un cadavre.
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